Née en 1980 au Mans, Makiko Kamohara vit et travaille à Paris. Plasticienne photographe française d’origine japonaise, son travail prend principalement la forme de photographies, de peintures et de dessins. Elle a suivi sa formation à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris au sein de l’atelier de Patrick Tosani. Son parcours l'a amené à travailler dans le laboratoire de l'Atelier Choi (Paris 18e), à Galerie du Jour (Agnes b) ou avec Axel Vervoordt, ainsi qu’à exposer à
Ses images s’articulent autour de la mémoire, de la contemplation et du silence. Ce qui est caché et dévoilé est évoqué par un travail sur le hors champ qui rend compte du silence et du bruit au sein de l’image.
Série Trésor du Vide, tirage pigmentaire sur papier hahnemule, 150 x 40 cm, 2015.
Dans sa série «Trésor du vide », elle s’inspire de la fulgurance et de la lucidité des expressions zen au sein de l’art calligraphique oriental. Expression de l’insaisissable, des états transitoires, c’est plutôt une invitation à aller au-delà de la dualité apparente ombre / lumière et des mutations du vide et du plein. L’instantané saisi les volutes d’un nuage de fumée blanche glissant sur un fond de laque noire. La photographie est utilisée ici comme une écriture, elle permet d’explorer une contrée intérieure en perpétuelle métamorphose.
Si la
parole, fugace dans l’instant, révèle la perception, pour moi, la photographie
permet de la montrer. La photographie est la parole silencieuse des images qui
demeurent au-delà de l’instant.
Makiko Kamohara
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.